Je m’appelle Gauhar Ali et je suis étudiant de deuxième année en pharmacie à l’Université de l’Alberta. Cet été, j’ai travaillé à l’Association nationale des organismes de réglementation de la pharmacie (ANORP) à Ottawa. En quittant Edmonton, j’ai eu la chance de mieux comprendre la réglementation de la pharmacie tout en faisant l’expérience des rouages quotidiens d’une alliance nationale d’organismes de réglementation.
En quoi consistait votre journée de travail quotidienne?
Ma journée de travail habituelle commençait par des réunions d’équipe, où nous établissions les priorités de la journée et discutions des projets en cours. Ces réunions étaient essentielles pour rester sur la bonne voie et veiller à l’harmonisation de nos efforts. Mes tâches variaient, allant de la réalisation de recensions des écrits et de l’analyse de données à la participation à d’importantes réunions multilatérales avec Santé Canada, l’Association des pharmaciens du Canada (APhC) et la Société canadienne des pharmaciens d’hôpitaux (SCPH). Chaque jour apportait de nouveaux défis qui m’ont obligé à appliquer ce que j’ai appris dans mes études à des questions de réglementation concrètes.
Sur quels projets avez-vous travaillé?
L’un de mes projets importants a consisté en une recension des écrits pour la consultation de Santé Canada sur la possibilité d’éliminer des restrictions précises sur la diacétylmorphine de la Loi réglementant certaines drogues et autres substances. Ce travail était axé sur les principes d’approvisionnement sécuritaire et les données probantes les plus récentes. J’ai également effectué un examen de Beyfortus (nirsevimab-alip) pour évaluer les signaux de sécurité dans la littérature. De plus, j’ai participé à une réunion multilatérale sur les médicaments pour usage humain avec Santé Canada, observé des tables rondes tenues par les organismes de réglementation de la pharmacie et assisté à des réunions sur les normes relatives à la préparation en pharmacie. En collaboration avec l’équipe Inscription et obtention du permis d’exercice de l’ANORP, j’ai exploré les voies d’obtention du permis d’exercice pour les pharmaciens et les techniciens en pharmacie de diverses administrations internationales. J’ai également examiné les calendriers de vaccination pour Prevnar 20 et j’ai décrit les rôles des techniciens en pharmacie et des pharmaciens au Canada, en établissant un lien entre ces rôles et les critères utilisés pour les décisions relatives au champ de pratique dans différentes administrations.
Quelle était votre partie préférée du poste?
Ce que j’ai le plus apprécié de ce poste, c’est l’éclairage qu’il a fourni sur les aspects opérationnels de la réglementation de la pharmacie. Par exemple, le fait d’en apprendre davantage sur le processus du Comité consultatif national sur les annexes de médicaments (CCNAM) m’a aidé à comprendre comment les annexes de médicaments sont déterminées, ce qui est crucial pour l’exercice sécuritaire de la pharmacie. L’environnement de collaboration à l’ANORP m’a permis de participer de façon significative tout en apprenant de professionnels chevronnés.
Quelle a été la partie la plus gratifiante de votre travail?
La partie la plus gratifiante de cette expérience a été de savoir que mes contributions appuyaient des décisions réglementaires critiques touchant l’exercice de la pharmacie au Canada. Il a été particulièrement valorisant de participer aux discussions et de voir comment mon travail a influencé les décisions. Cette expérience m’a permis de mieux comprendre comment les organismes de réglementation façonnent la profession, un savoir que je conserverai dans ma carrière.
Selon vous, comment votre expérience contribuera-t-elle à votre future carrière dans le domaine de la pharmacie?
Le temps que j’ai passé à l’ANORP a considérablement influencé mes perspectives de carrière. J’ai acquis de meilleures compétences en recherche et en communication, ainsi qu’une compréhension approfondie des processus réglementaires qui sont essentiels à l’exercice de la pharmacie. L’expérience a également mis en évidence l’importance de la collaboration et de l’apprentissage continu, qui sont essentiels pour naviguer dans des environnements réglementaires complexes.
Recommanderiez-vous un stage à l’ANORP?
Je recommanderais fortement à d’autres étudiants en pharmacie d’effectuer un stage à l’ANORP. Il s’agit d’une occasion unique de voir l’aspect réglementaire de l’exercice de la pharmacie, ce qui est rarement couvert en profondeur pendant la formation officielle. L’équipe de l’ANORP apporte son soutien et crée un environnement où les étudiants peuvent contribuer et apprendre activement. L’expérience représente un défi, mais les connaissances acquises sont inestimables pour quiconque s’intéresse aux aspects plus larges de la pharmacie.
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